1. La course d'élan préparatoire
La course préparatoire du
lanceur de javelot comporte en moyenne 8 foulées, certain en font seulement
5 tandis que d'autre 14. Le buste est redressée et le bras gauche balance
au rythme des foulées pour facilité l'équilibre de la course
et le relâchement de l'épaule.Le javelot (dans la mains gauche)
est positionné au niveau de la tête, l'ouverture du coude et de
l'épaule droite facilite le placement du haut du corps.
La vitesse de la course préparatoire n'est fonction de la performance.
Elle varie de 4 à 8m/s. Elle facilite simplement le placement et le relâchement
du lanceur pour le préparer à la réaction finale explosive.
A la fin de la course préparatoire, certain lanceur enchaîne la
course de placement en passant par une impulsion sur jambe droite (ou même
gauche pour d'autre). Cette phase de suspension favorise un relâchement
du corps et à la réception, entraîne une accélération
des foulées de placement.
A la réception de l'impulsion, le lanceur tend le bras droit
vers l'arrière en exerçant une rotation des épaules. Le
javelot reste perpendiculaire à l'axe du corps.
2. La course de placement
La pointe du javelot près
de l'oeil droit, la ligne d'épaules parallèle à la ligne
de course, le regard fixé sur la trajectoire, la main relâché,
le lanceur de javelot entame sa course de placement. Cette dernière compte
un nombre d'appuis variant de 3 à 6.
Le rythme de cette course est beaucoup plus vif et prépare l'impulsion
"du pas croisé".
3. Le HOP ou Pas croisé
Le "HOP", aussi appelé "PAS CROISE"
est un longue impulsion sur jambe gauche au cours de laquelle la jambe droite
est balancée vers l'avant. (c'est l'allure d'un pas croisé) Au
cours de cette action, le buste du lanceur reste parallèle à la
ligne de course, le regard fixe la trajectoire,l'épaule gauche est "fermée"
(creusée vers la droite), l'épaule et le bras droit sont éloignés,
relâchés et quasi oublié loin vers l'arrière.
Cette impulsion retardée de l'appui gauche permet d'engager la hanche
et provoque un étirement des muscle de la cuisse gauche qui facilite
un retour rapide du pied gauche vers l'avant. Ce plané permet également
au lanceur de se concentrer et de se préparer à une réaction
explosive vers le haut lors de la chute.
4. Le double appui suivit du face avant
A la réception du HOP, le lanceur s'efforce de conserver
hanche, genou et pied droit dirigés vers l'avant. A cet instant, l'intention
est de projeter l'épaule droite vers le haut en claquant le pied gauche
au sol. Ce contact violent du pied au sol va accentuer la mise en tension des
muscles de l'épaule. Cette ouverture, sans recul, de l'épaule
et le rabattement rapide du bras gauche le long du corps amplifié l'étirement
du pectoral et améliore grandement la vitesse du " face-avant".
Pendant le face-avant le pied gauche reste au sol afin d'avoir un appui solide,
c'est de cette appui que dépend la monté de l'épaule droite
et une bonne trajectoire du lancer. Lors de cette action explosive (projection
de l'épaule droite) le javelot quitte la main à la verticale du
pied gauche.
5. Le rattrapé
Le rattrapé est à la phase
ou le lanceur récupère son équilibre pour ne pas sortir
de la piste d'élan. La jambe gauche fortement compressée lors
du face-avant se détend et projette le lanceur vers le haut et
l'avant. Le bras droit retombe devant et le regard du lanceur suit le
javelot.... qui va très loin